L’épopée de la Franc-Maçonnerie tome deux se porte sur les bâtisseurs des cathédrales. Après la mort d’Hiram dans le tome un, on entre un peu plus dans les origines dites historiques de la Franc-Maçonnerie et de la création des loges. Il n’y a rien d’extraordinaire ni de secret dévoilé. Nous savons parfaitement que les différents métiers des bâtisseurs des cathédrales étaient séparés des autres afin que les secrets, on dirait aujourd’hui les ficelles du métier, puissent être partagés entre eux, selon les qualifications de chacun. Au départ en Angleterre puis dans toute l’Europe, cette forme de partage du savoir prit le nom de loge dont les membres furent divisés en trois catégories, apprentie, compagnon et maître. Si les rituels ont été créés ou remis en place des siècles après, c’est aussi à cette période que les premiers signes de reconnaissance furent créés. On revient donc dans cet album sur une des fondations de la FM, le partage de la connaissance, non pour tous, mais en direction de ceux qui le méritent, de par leurs preuves de travail et de leurs envies d’apprendre à être meilleurs dans la tâche qui leur est confié.
On retrouve le fil conducteur de l’histoire, la fameuse pierre noire qui est transmisse de génération à génération, afin que le mot perdu ne le soit pas de tous. Un dossier sur la liberté de jacques Rozen et quelques pages sur les cathédrales contribue à donner de la valeur à ce travail de transmission du savoir. On attend avec impatience la suite.