Le village des Larsson a été attaqué par Bjorn Jörgensson dit Bjorn le Beau et son armée, mélange de Francs, de Saxons et d’Angles réduisant les survivants en esclavage. Le but de ce dernier, banni autrefois par les Syears est de se venger, pour cela il a accepté en échange de son soutien, une mission pour Charlemagne, il lui faut retrouver la relique chrétienne de Jarrow. Afin de poursuivre sa route à travers des contrées peu hospitalières, Bjorn, pour pouvoir traverser le territoire des Skanes, va leur donner une partie de ses esclaves dont les deux frères Larsson, Henrik et Harald, gardant à ses côtés Lina la fiancée de ce dernier. Il va sans dire qu’à partir de ce moment là, les frères Larsson n’auront qu’une idée en tête, échapper aux Skanes, peuple forestier non humain, qui honorent les dieux des anciennes terres du nord et retrouver Bjorn Jörgensson pour se venger. Mais rien ne leur sera facilité d’autant plus que les ombres de Svartalaheim rôdent autour d’eux …. Pendant ce temps, Lina et Ida, se convertissent à la religion catholique afin de s’octroyer la protection d’Arno de Salzbourg. Et à la cour du roi, Charlemagne a quelques soucis avec ses enfants …La suite de cette saga est à la hauteur de nos espérances. Trois histoires s’entremêlent dans ce tome pour le plus grand bonheur des lecteurs puisque du coup l’action et le suspens sont au rendez vous. Nous suivons en simultané d’une part les aventures des frères Larsson qui cherchent à échapper aux Skanes qui eux-mêmes espèrent échapper aux ombres de Svartalaheim et d’autre part les aventures de Lina et Ida qui font de leur mieux pour s’attirer les bonnes grâces du prêtre Arno de Salzbourg qui poursuit sa quête de la relique de Jarrow. Sans oublier Charlemagne et ses soucis domestiques ! Bien que cette dernière histoire puisse paraître de moindre importance que les deux autres, il me semble qu’il ne faudrait pas la sous-estimer, il suffit pour cela d’observer les regards tueurs que lance Louis à son demi-frère…
Bref, il en ressort que la tension est bel et bien palpable tout au long de ce tome, principalement constitué de scènes de combats, ceci étant sans nul doute amplifié par un dessin hyperréaliste qui s’attache à représenter dans les moindres détails les vêtements et les décors . La mayonnaise a pris, si je puis dire, et c’est avec impatience que l’on attend le tome suivant car s’il est à la hauteur de celui-ci, on ne risque pas de s’ennuyer.