Dans les catacombes de Daviette, le frère Guillaume de Sonnac et la troupe de l’ordre du temple envoyés par le pape Innocent IV croisent le fer avec des créatures démoniaques. Acculés, ils trouvent refuge dans un gigantesque vaisseau métallique qui semble venir tout droit du futur. Au contact d’un curieux miroir liquide, Guillaume et ses hommes vont emprunter un passage direct vers le tombeau d’Hermès, un lieu légendaire dont l’emplacement n’est indiqué sur aucune carte. Les croisés rejoignent la ville d’Alexandrie pour trouver un rabbin capable de déchiffrer les hiéroglyphes qui ornent la sépulture d’Hermès, pensant ainsi élucider l’origine de la force mystérieuse qu’ils ont eu à affronter plus tôt. Mais à leur retour, l’entrée du caveau a été rebouchée. La secte des assassins les y attend, ainsi qu’un ancien allié qui est passé à l’ennemi…
Après un premier tome prometteur le second volet de Crusades tient bon la barre. Que ce soit au niveau de l’action, parfaitement dosée tout au long des soixante pages, ou grâce à l’intrigue qui dévoile peu à peu ses ficelles, La porte d’Hermès s’avère extrêmement jouissif à la lecture. Pour peu qu’il aime le mélange des genres : histoire, épouvante, fantasy, science-fiction… le lecteur sera séduit. Et appréciera également l’habileté avec laquelle la série réécrit le déroulement des Croisades, imaginant par exemple un nouveau visage aux épidémies de peste qui ont ravagé des villages entiers. Les intrigues parallèles, comme le terrible passif entre Guillaume de Sonnac et son frère Gautier, ou l’amour dévorant qu’inspire la belle Clotilde à certains membres de l’ordre, renouvellent constamment l’intérêt de la lecture. L’attention ne se relâchera pas avant le dénouement qui promet déjà son lot de rebondissements pour le troisième tome de la série.