Le trente-huitième album des Schtroumpfs est une réussite. Que cela soit par le scénario qui donne le rythme à la lecture que par le dessin et les couleurs qui émerveillent les yeux du jeune comme de l’ancien lecteur que je suis. Le monde merveilleux des petits lutins bleus n’a rien perdu de son charme, bien au contraire, il évolue doucement dans une direction qui rend hommage à son créateur Peyo.
Les schtroumpfs se rendent chez Homnibus pour lui faire une surprise pour son anniversaire. Au moment du retour vers le village les cigognes qui devaient permettre le voyage sont absentes, seule une cigogne est présente, mais dans un état qui donne à croire qu’un malheur s’est produit. Et c’est bien le cas. Les schtroumpfs vont découvrir que Gargamel et son cousin enlèvent les cigognes afin de voler leurs œufs pour les revendre comme un produit miracle. Les schtroumpfs vont secourir leurs amis.
La sous-histoire prend forme autour d’un grimoire contenant des formules magiques. Cela provient d’une vérité historique. De nombreux ouvrages contenant des formules dites magiques étaient copiés puis vendus aux incrédules. La démarche était productive, car à l’époque de moyen âge, seuls les nobles et les riches savaient lire. La série gagne en profondeur sans oublier la partie rêve qui est offerte aux enfants. Du bon travail !