L’AGE D’OR DE LA BD AMERICAINE T1 LES PIRATES
14,00 €
Certains récits de ce recueil sont donnés pour véridiques. Le capitaine Bartholomew Roberts est en effet un des plus célèbres pirates de son temps. Réputé pour sa stratégie, mais aussi pour ses bonnes manières, sa droiture et son refus de la violence inutile, il est effectivement l’auteur d’une « chasse-partie », le fameux « code des pirates », qui a longtemps fait référence… même si le texte cité dans la bande dessinée originale est celui du code du Capitaine John Phillips ! En revanche, Cusack semble n’avoir jamais existé… et si l’histoire de la piraterie fait bien référence à un Bartholomew Sharp (ou Sharpe), ses faits d’armes ne ressemblent en rien à ceux du héros de « La sorcière des mers », et ce fameux pirate a finit sa vie… emprisonné pour dettes ! Quant à Philip Ashton, il est bien connu des historiens : capturé par les pirates et abandonné sur une île déserte, il y survivra seize mois avant d’être sauvé. Mais ce marin du XVIIIe siècle n’a rien à voir avec le héros de la mini-série ! Les libertés prises avec l’histoire – et même avec la géographie – sont donc nombreuses, et c’est d’ailleurs avec les aventures de ce Philip Ashton qu’elles atteignent des sommets ! Passe encore qu’un jeune Anglais de quinze ans parle couramment espagnol et arabe, qu’il sauve Christophe Colomb du désastre, ou que le roi décide de lui confier sa fille pour un voyage sans escorte… Mais qu’un commerçant donne du « sahib » (mot indien) à un client, que les personnages traversent la « jungle » sur les côtes du Maroc (ou de l’Espagne, on ne sait pas trop), ou qu’une « galère » pirate du XVe siècle, barbaresque qui plus est, arbore le « pavillon noir » attesté seulement à partir de 1700, sont autant de facilités scénaristiques qu’on pardonnera difficilement.
Description
Certains récits de ce recueil sont donnés pour véridiques. Le capitaine Bartholomew Roberts est en effet un des plus célèbres pirates de son temps. Réputé pour sa stratégie, mais aussi pour ses bonnes manières, sa droiture et son refus de la violence inutile, il est effectivement l’auteur d’une « chasse-partie », le fameux « code des pirates », qui a longtemps fait référence… même si le texte cité dans la bande dessinée originale est celui du code du Capitaine John Phillips ! En revanche, Cusack semble n’avoir jamais existé… et si l’histoire de la piraterie fait bien référence à un Bartholomew Sharp (ou Sharpe), ses faits d’armes ne ressemblent en rien à ceux du héros de « La sorcière des mers », et ce fameux pirate a finit sa vie… emprisonné pour dettes ! Quant à Philip Ashton, il est bien connu des historiens : capturé par les pirates et abandonné sur une île déserte, il y survivra seize mois avant d’être sauvé. Mais ce marin du XVIIIe siècle n’a rien à voir avec le héros de la mini-série ! Les libertés prises avec l’histoire – et même avec la géographie – sont donc nombreuses, et c’est d’ailleurs avec les aventures de ce Philip Ashton qu’elles atteignent des sommets ! Passe encore qu’un jeune Anglais de quinze ans parle couramment espagnol et arabe, qu’il sauve Christophe Colomb du désastre, ou que le roi décide de lui confier sa fille pour un voyage sans escorte… Mais qu’un commerçant donne du « sahib » (mot indien) à un client, que les personnages traversent la « jungle » sur les côtes du Maroc (ou de l’Espagne, on ne sait pas trop), ou qu’une « galère » pirate du XVe siècle, barbaresque qui plus est, arbore le « pavillon noir » attesté seulement à partir de 1700, sont autant de facilités scénaristiques qu’on pardonnera difficilement.
68 pages en couleurs, format A5, couverture souple.
ISBN 9781471696992
Informations complémentaires
Poids | 0,154 kg |
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